Esprit et Corps martial : 3 conseils pour mieux gérer une situation de stress

De la ceinture blanche Ă  la noire avec de " l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace..."

Tout d’abord merci Ă  Daryus de nous accueillir sur ce superbe blog, qui a un contenu de trĂšs bonne qualitĂ© ! Si vous n’ĂȘtes pas encore abonnĂ© Ă  celui-ci je vous invite Ă  le faire pour ne pas manquer les prochaines publications.

Bonjour, moi, c’est Marvin et je prends la parole pour vous donner 3 conseils pour mieux gĂ©rer une situation de stress. Pour vous aider je vais m’appuyer sur mon expĂ©rience de prĂ©parateur mental, des Ă©tudes que j’ai pu faire en prĂ©paration physique.

Mais aussi de mon expĂ©rience en tant qu’instructeur de Ju-jutsu Mushinryu (Ă©cole d’Arts martiaux traditionnels ayant servi Ă  former des groupes d’intervention comme les ERIS).

Voici les parties qui vont constituer cet article. Dans un premier temps nous allons voir trùs rapidement ce qu’est le stress, son rîle et pourquoi est-ce qu’il peut nous limiter ou, au contraire, nous aider.

Dans un deuxiĂšme temps, nous verrons l’importance d’anticiper la situation stressante. Puis nous verrons comment briser un schĂ©ma paralysant lors d’une situation de stress et enfin nous verrons comment nous entraĂźner Ă  gĂ©rer une telle situation.

Le stress, qu’est-ce que c’est ?

Les deux grands types de stress

Il existe un premier type de stress que nous pouvons catĂ©goriser comme “soudain”.

Dans le monde animal le stress est ce qui permet la survie. Le but premier du stress est de nous mettre en Ă©tat d’alerte et de nous permettre de nous extirper d’une situation particuliĂšrement dangereuse.

Un exemple simple, un danger apparaĂźt (un lion) et la proie est soumise Ă  un stress qui lui permet de se sauver.

Chez l’homme cela se traduit par un afflux sanguin dans les membres infĂ©rieurs qui permet de mieux oxygĂ©ner les membres moteurs et augmenter notre mobilitĂ© (c’est pour cela que l’on a les jambes qui tremblent).

Le stress est donc quelque chose d’extrĂȘmement positif qui permet de survivre et de nous prĂ©server !

Un autre exemple concret est celui de l’assouplissement. Souvent votre corps est capable de travailler dans des amplitudes physiques beaucoup plus importantes que celles que vous utilisez.

Mais pour Ă©viter de vous blessez, il a mis en place le rĂ©flexe myotatique, qui contracte le muscle lorsque celui-ci semble trop s’étirer en comparaison Ă  ce que vous faites habituellement.

Ce rĂ©flexe est trĂšs utile et Ă©vite bien des blessures, mais ĂȘtre souple en Ă©vite bien plus encore. Alors si vous voulez vous assouplir en toute sĂ©curitĂ© (et ainsi amĂ©liorer votre mobilitĂ©, votre rĂ©cupĂ©ration et votre vitesse)

Nous vous invitons Ă  tĂ©lĂ©charger notre mĂ©thode d’assouplissement (avec e-book et support vidĂ©o) gratuitement juste ici.

Exclusivement pour vous jusqu’au 1 avril 2021, aprĂšs le tĂ©lĂ©chargement, envoyez-nous un mail avec le mot clĂ© “KRAVCEINTUREBLANCHE” et vous recevrez une programmation type pour gagner en souplesse en variant les entraĂźnements.

Un second type de stress peut ĂȘtre vu comme “latent”.

Seulement, l’ĂȘtre humain vit d’autres sources de situation de stress, notamment le stress social, ou le stress pour le futur.

De ce fait, lorsque vous savez que vous devez faire quelque chose qui peut vous rendre ridicule, comme jouer dans une piĂšce de théùtre. Ou que vous passez un examen pour l’obtention d’un diplĂŽme.

Enfin, il est certain qu’il existe un grand nombre de situations qui sont entre ces deux types de stress.

Cependant, nous porterons essentiellement notre attention sur une situation du premier type, soudaine et dangereuse mĂȘme si les deux premiĂšres parties peuvent Ă©galement ĂȘtre des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse Ă  d’autres types de stress.

Les lecteurs de cet article ont également lu :

👉 LES 5 ÉTAPES CLÉS POUR GAGNER EN SOUPLESSE

Les grands types de réaction face à une situation de stress

Il existe trois types de rĂ©actions au stress. Jean-Pierre Leloup et Jean-Pierre Vignau en parlent ainsi dans leur livre “Construire sa lĂ©gende” :

“Les rĂ©actions aux situations stressantes sont de trois ordres : de l’ordre 15% combat, 15 % fuite et 70% par un blocage chez l’individu lambda. Les policiers du RAID, par exemple, inversent ce rapport de 70% pour la rĂ©action de combat”.

👉 Jean-Pierre Leloup, Biographie de Jean-Pierre Vignau : construitre sa lĂ©gende, p. 43

Ces trois actions sont relativement logiques dans la nature. Une proie peut lutter pour sa survie, mais il y a peu de chance qu’elle gagne, le chasseur choisissant une proie plus faible que lui.

La fuite dĂ©pend de nombreux facteurs et de la distance avec le danger. Le camouflage, l’immobilitĂ© est la meilleure arme de survie de nombreux animaux (et certains arrivent mĂȘme Ă  faire le mort en imitant l’odeur du cadavre pour repousser le prĂ©dateur).

Il en est de mĂȘme pour les dangers que nous connaissons dans nos sociĂ©tĂ©s. Il y a moins de chances que l’on se fasse agresser si l’on paraĂźt en bonne santĂ© et sĂ»r de soi que si l’on a l’air chĂ©tif et hĂ©sitant.

Cependant, une fois le danger dĂ©clarĂ©, l’immobilitĂ© n’est pas une solution adĂ©quate.

Malheureusement, c’est la plus frĂ©quente
 Nous n’entrerons pas ici dans les dĂ©tails des effets psychologiques (cela rendrait cet article indigeste) qui font que lors d’un viol une personne peut rester totalement inactive, comme absente.

Pour faire simple, c’est le seul moyen que son organisme a trouvĂ© pour la protĂ©ger Ă  ce moment prĂ©cis.

On va donc s’intĂ©resser aux diffĂ©rentes techniques qui sont utilisĂ©es depuis longtemps pour apprendre Ă  entrer en action (soit le combat, soit la fuite) en situation de stress.

Se préparer mentalement à une situation de stress

On peut ĂȘtre champion de sa discipline, si notre mental ne nous oblige pas Ă  entrer en action, nous ne ferons rien.

Les étapes que je vais vous décrire sont des réponses qui servent à former toutes les personnes qui sont soumises à une situation de stress (soldats, pompiers, médecins, etc
)

VoilĂ  un bon moment pour rĂ©flĂ©chir Ă  tout ça…

ConnaĂźtre les menaces

La premiĂšre chose essentielle est de connaĂźtre les menaces auxquelles vous ĂȘtes exposĂ©s. Si vous ĂȘtes pompier, il faut savoir Ă  quoi ressemble une maison en feu par exemple. Si vous ĂȘtes soldat, vous devez savoir Ă  quoi ressemble l’impact d’une balle.

Mais je suis certain que la grande majoritĂ© d’entre vous n’exerce pas un mĂ©tier avec un haut taux de stress du type 1 (et certainement beaucoup plus du type 2).

Cependant, si vous ĂȘtes ici, vous vous intĂ©ressez Ă  la self-dĂ©fense. Cela signifie que vous devez vous demander quelles sont les vraies menaces.

Gardez en tĂȘte ceci : plus vous verrez des menaces et plus vous aurez tendance Ă  ĂȘtre en danger.

En PNL (programmation neuro-linguistique), on parle souvent de synchronisation. Si vous pensez que dĂšs qu’un groupe de jeune vient vous parler vous ĂȘtes menacĂ©s.

Alors vous allez vous mettre en position de stress. Par mimĂ©tisme ceux en face vont faire de mĂȘme et le risque que cela dĂ©gĂ©nĂšre augmente (le stress Ă©tant associĂ© Ă  la survie comme vous l’avez dĂ©jĂ  vu).

Je ne dis pas que le danger n’existe pas, seulement qu’il faut en avoir conscience. Mais agir comme s’il n’était pas prĂ©sent (et on verra dans le troisiĂšme conseil comment faire).

Ce que j’aime faire pour cette prĂ©paration, c’est que je travaille sur des situations sans aucun stĂ©rĂ©otype, de façon trĂšs neutre. Je me retrouve dans un lieu clos avec 4 personnes non armĂ©es, et aucune possibilitĂ© de fuir.

De cette façon, jusqu’à ce que la menace arrive, je n’ai pas une attitude de stress, mais je garde un bon niveau de vigilance.

J’aurais pu dire que j’étais dans un RER avec 4 grands costauds qui Ă©coutent de la musique et en font profiter tous les autres voyageurs. Mais cela a deux inconvĂ©nients.

Le premier est que je serais immĂ©diatement en situation de stress si j’arrivais dans une rame correspondant Ă  cette situation. Le second, c’est que si je ne suis pas dans cette configuration, je ne serai pas vigilant et je pourrais ĂȘtre surpris si la situation dĂ©gĂ©nĂšre.

Car, ce n’est pas parce que l’on n’est pas en situation de stress que l’on ne doit pas ĂȘtre vigilant. La diffĂ©rence est que la vigilance se fait de maniĂšre plus ou moins consciente, le stress ne l’est pas.

Choisir ses réponses selon la menace

Une fois que l’on connaĂźt les situations qui peuvent se produire, il nous faut choisir une rĂ©ponse adaptĂ©e Ă  chaque situation.

Par exemple, en cas d’agression au couteau j’ai Ă©tabli le tableau mental suivant :

  • il veut quelque chose = je donne
  • il veut me frapper = courir Ă  l’opposĂ© aprĂšs avoir jetĂ© quelque chose au visage
  • je ne peux pas courir ou je suis accompagnĂ© d’une personne ne pouvant pas courir = la je rentre en combat pour la survie

Cela peut sembler simple, seulement, je suis prĂȘt mentalement Ă  mourir ou tuer dans un combat pour la survie s’il n’y a pas d’autre choix. Bien entendu, si je peux neutraliser la personne sans lui nuire c’est mieux, mais si je dois aller plus loin je m’y suis prĂ©parĂ©.

Être toujours prĂȘt !

Cela peut sembler anodin, mais c’est loin d’ĂȘtre le cas. Ce sont des choses qui sont apprises dans de nombreuses Ă©coles militaires, d’ailleurs des jeux vidĂ©o spĂ©cialisĂ©s sont de plus en plus utilisĂ©s pour cela.

Mais il existe encore des situations ou cela reste un problĂšme comme en octobre 2020 Ă  Herblay. Deux policiers se sont fait agresser et n’ont pas osĂ© sortir leur arme.

Les agresseurs n’étaient pas armĂ©s, peut-ĂȘtre que cela ne rentrait pas dans leur schĂ©ma d’action, auquel cas celui-ci n’était pas bon. Mais si cela entrait dans leur schĂ©ma, c’est alors qu’ils n’avaient pas suffisamment ancrĂ© ce schĂ©ma.

Et vous, dans quelles situations ĂȘtes-vous prĂȘts Ă  fuir ? Et Ă  vous battre ? Dites-le-nous en commentaire cela nous intĂ©resse.

Bien entendu, cela implique des consĂ©quences juridiques auxquelles il faut s’attendre. Cependant, lors d’une interview que j’ai pu faire de Jean-Pierre Vignau mais qui n’est pas encore sortie.

Le confinement nous empĂȘchant de terminer le tournage je vous livre donc cette phrase en avant-premiĂšre il m’a dit :

“De prison on en sort, de sous terre, jamais !”

Et c’est souvent ce type de phrase que l’on entend chez les personnes ayant travaillĂ© dans des groupes d’intervention ou en tant que garde du corps.

Apprendre Ă  gĂ©rer l’aprĂšs

Autre chose de trĂšs important, il faut relativiser ce danger, et connaĂźtre les consĂ©quences exactes de chaque menace. Si elle est portĂ©e jusqu’au bout ou si vous allez jusqu’au bout de votre dĂ©fense.

Que se passe-t-il si vous vous faites frapper et que vous vous enfuyez ?

Vous allez porter plainte ? Vous essayez d’éviter le lieu de l’agression Ă  l’avenir ?

Que faites-vous pour retrouver confiance ?

Si une personne se fait renverser en voiture devant vous, que faites-vous ?

Cela peut sembler ĂȘtre des questions bĂȘtes, mais aprĂšs une situation de stress, vous serez certainement en Ă©tat de choc, il faut que les premiers gestes soient automatiques, et donc prĂ©parĂ©s.

Vous devez aussi savoir que vous pouvez fondre en larmes ou entrer dans une colĂšre noire. La rĂ©action est difficilement prĂ©visible si vous n’avez jamais vĂ©cu la situation, mais en ayant dĂ©jĂ  planifiĂ© les premiers gestes vous pourrez mieux gĂ©rer ce contrecoup.

Bien, nous avons vu comment se prĂ©parer mentalement. Mais comment changer la donne lorsqu’on commence Ă  arriver en situation de stress, comment Ă©viter de sombrer dans l’immobilitĂ©

Briser le schéma de la situation

Cette partie va ĂȘtre beaucoup plus courte, mais est tout aussi importante. Nous allons voir comment briser un schĂ©ma nĂ©gatif qui vous amĂšnerait vers l’inaction. Pour cela il existe plusieurs mĂ©thodes.

Respiration

Les exercices de respiration existent dans toutes les civilisations et depuis longtemps. La respiration permet de jouer sur le coeur qui joue lui-mĂȘme sur nos Ă©motions de façon indirecte.

Pour faire simple plus vous ralentissez le rythme cardiaque plus vous ĂȘtes Ă  mĂȘme de garder “la tĂȘte froide”. Cependant, il est important de savoir agir sous stress Ă©galement.

De façon trĂšs concrĂšte, prenez le temps de respirer “par le ventre”, c’est-Ă -dire en gonflant bien le ventre. Rien qu’une seule grande inspiration devrait vous permettre de voir plus clairement la situation Ă  laquelle vous ĂȘtes soumis.

Une fois la dĂ©cision d’action prise, le cƓur va s’emballer et le stress va monter, mais vous serez dĂ©jĂ  dans l’action, vous aurez fait vos choix. Bravo, vous venez d’Ă©chapper au risque de l’inaction.

Routine

Si la respiration n’a pas suffi et que la situation de stress ne se calme pas, il va falloir trouver un moyen simple et efficace de sortir de votre torpeur.

C’est important pour moi d’avoir une routine d’action. Une routine est un schĂ©ma automatique qui se met en place dĂšs qu’une situation prĂ©cise arrive. Je l’utilise beaucoup avec les athlĂštes que je suis en tant que prĂ©parateur mental.

Pour bien comprendre comment mettre en place une routine et bien suivre les rÚgles je vous invite à regarder la vidéo que nous avons dédiée à ce sujet en cliquant sur le lien.

Qu’est-ce que vous pouvez mettre en place concrùtement comme routine ?

Par exemple, lorsque je sens que je n’en peux plus et que je dois me dĂ©passer, j’ai tendance Ă  me mordre l’intĂ©rieur de la joue et Ă  dire en suivant “Allez” sur un ton particulier. Ensuite, j’entre en action.

Eh bien ! Dans une situation de stress oĂč la respiration n’a pas suffi, je passe Ă  cette Ă©tape et, par automatisme, j’entre en action.

J’ai automatisĂ© la sĂ©quence Morsure + “allez” = entrer en action mĂȘme si c’est difficile.

Les lecteurs de cet article ont également lu :

👉 Le rĂ©gime du guerrier (The Warrior Diet)

Je vous invite également à vous créer une routine qui vous ressemble et que vous répétez chaque fois que vous arrivez à vous dépasser. Vous allez voir, on y prend vite goût.

Avant d’en instaurer une, vĂ©rifiez que vous n’en avez pas dĂ©jĂ  une qui soit automatiquement en place, auquel cas le fait de la conscientiser ne fera que la renforcer.

Rire

C’est vraiment ma solution de secours. Lorsque je me sens trop stressĂ©, j’imagine ce qui me pose problĂšme dans une situation ridicule, et cela me permet de me dĂ©passer et d’agir.

Je me souviens encore aujourd’hui d’un combat amical que j’ai dĂ» mener lorsque j’avais 17 ans. Je faisais 65 kilos, 1m,65.

Mon adversaire faisait 1m80, 85 kilos de muscle (boxeur thaĂŻ) avait 20 ans et il n’était pas du cĂŽtĂ© tendre de la force. Combat libre de trois minutes
 Le stress total avant ce combat, mais pas le choix, je n’allais pas reculer


Et, ce qui m’a permis de me ressaisir, c’est de l’imaginer habillĂ© en tutu rose ce n’était pas le style du bonhomme.

J’ai ri un bon coup, et, Ă  ma grande surprise, en Ă©tant dĂ©contractĂ©, j’ai pu trouver la faille dans sa garde et le mettre au sol. Il m’a dit que de me voir rire cela l’avait perturbĂ©.

Le rire avait à la fois joué en ma faveur et en sa défaveur.

Si l’on prend le cas d’une agression, les frappes sont souvent moins puissantes et vives qu’à l’entraĂźnement, mais le stress fait que l’on rĂ©agit moins bien. En se relĂąchant, on retrouve une partie de ses capacitĂ©s.

Bien, maintenant que vous avez vu comment vous prĂ©parer mentalement, comment agir lors d’une situation de stress, il est temps de voir : comment s’entraĂźner pour gĂ©rer ses situations.

Situation de stress : s’entraüner correctement

Faire confiance à l’enseignant

C’est pour moi la chose essentielle. Si vous n’avez pas confiance en ce que vous dit votre enseignant, si vous pensez qu’il vous raconte n’importe quoi et que vous allez vous entraüner que par habitude : cela ne peut pas fonctionner en situation de stress.

La place pour le doute n’existe pas dans l’action, vous devez ĂȘtre sĂ»r de ce que vous faites.

C’est pour cela qu’il est important de choisir un enseignant qui vous corresponde. Cela ne signifie pas qu’il doit ĂȘtre infaillible et tout savoir sur tout.

Cela signifie que les solutions qu’il vous propose vous semblent adaptĂ©es Ă  vous-mĂȘmes et que vous avez confiance dans sa mĂ©thode.

Cela ne signifie en aucun cas que cela vous permettra de rĂ©ussir en situation de stress. Mais si vous avez le moindre doute Ă  l’entraĂźnement alors cela ne sera pas possible.

À partir d’un certain niveau vous pouvez douter, mais vous devez garder confiance dans votre entraünement. Le doute doit toujours vous apporter du positif.

GĂ©rer l’intensitĂ©

Une des phrases que je dis souvent Ă  mes Ă©lĂšves “Si vous attaquez comme des papys, vous vous dĂ©fendrez comme des papys”.

Attention, je ne dis pas qu’il faille toujours attaquer vite et fort, il y a un moment pour tout. Mais si vous ne vous mettez jamais en difficultĂ© alors vous ne pourrez jamais apprendre Ă  dĂ©passer vos limites.

“Si c’est dur dans le dojo, c’est facile dans la rue. Si c’est facile au dojo, c’est dur dans la rue” Taiji Kase-sensei

Si vous ne vous habituez pas à travailler en situation avec une fréquence cardiaque élevée, alors vous serez trÚs vite dépassé par les événements et vous ne pourrez plus agir.

Un excellent exercice pour cela est le parcours stress. Vous alternez entre des exercices faisant monter la frĂ©quence cardiaque ou vous Ă©puisant physiquement et des exercices techniques oĂč il faut rĂ©agir avec un partenaire.

Attention, exercice trÚs épuisant !

Sortez de votre zone de confort

Avec la crise sanitaire on voit de plus en plus de cours en extĂ©rieur. Dans notre Ă©cole les stages en extĂ©rieur sont monnaie courante, mĂȘme lorsqu’il fait froid.

Entrainement Ă  l’extĂ©rieur.

Apprendre Ă  gĂ©rer des appuis diffĂ©rents, Ă  bouger lorsqu’on a chaud ou froid, gĂ©rer le regard des autres. Ce sont des choses essentielles Ă  prĂ©parer.

Autre chose qu’il est nĂ©cessaire de travailler, pour moi, est la fatigue psychique et psychologique. C’est pour cela que chaque annĂ©e nous organisons au moins un stage de 24h. Si vous voulez voir le rĂ©sumĂ© du dernier en date, je vous invite Ă  lire cet article.

METTRE PHOTO 24h ici avec sous titre (photo prise lors d’un entraünement de 24h)

Il faut Ă©galement veiller Ă  varier les partenaires autant que possible, pour avoir l’habitude de travailler avec tous les schĂ©mas corporels !

Travailler Ă  contraintes

Tous les artistes qui cherchent Ă  perfectionner leur art travaillent Ă  contrainte. On interdit Ă  tel peintre d’utiliser cette couleur, Ă  tel musicien d’utiliser ce doigtĂ©. La contrainte permet la libertĂ©.

En contraignant quelqu’un, on l’oblige Ă  utiliser autre chose que ce qu’il a l’habitude de faire. Imaginons un Ă©tranglement de face. Disons que j’ai l’habitude de faire des dĂ©gagements en passant par l’intĂ©rieur.

Sur un exercice de contrainte, je ne dois faire que des sorties par l’extĂ©rieur. Au dĂ©but, je suis pĂ©nalisĂ©, mais finalement, j’acquiĂšre la libertĂ© de choisir de passer par l’intĂ©rieur ou l’extĂ©rieur.

Ces contraintes doivent ĂȘtre en corrĂ©lation avec les menaces que vous avez dĂ©finies en premiĂšre partie.

Si vous pensez ĂȘtre vulnĂ©rable dans les endroits Ă©troits, alors, il faudra poser comme contraintes une zone de travail Ă  ne pas dĂ©passer.

Vous pensez Ă©galement que le fait de devoir prendre la fuite vous pause problĂšme, alors la contrainte peut ĂȘtre : “sortir de l’axe et toucher le mur avant le partenaire”.

Il y a autant de contraintes envisageables que de problématiques différentes !

VoilĂ , cet article touche Ă  sa fin, bien entendu, si vous avez des questions n’hĂ©sitez surtout pas Ă  nous les poser on y rĂ©pondra avec plaisir.

Si vous souhaitez nous suivre et nous soutenir vous pouvez nous retrouver :
Sur notre page Facebook
Sur notre chaĂźne Youtube

Sur notre Instagram : @corps.et.esprit.martial

Et bien sûr, sur notre Blog

Je remercie chaleureusement corps et esprit martial de nous avoir proposé cet article. Maintenant, il suffit de mettre en application ce qui y proposé dans cet article.

Audacieusement

Daryus

Partager l'article :
 
 
   

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *